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 la bete des vosge

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raiden666
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raiden666


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MessageSujet: la bete des vosge   la bete des vosge Icon_minitimeMar 24 Juil - 14:43

La « Bête » des Vosges.
Plus de 300 animaux massacrés en 9 mois entre Épinal et La Bresse, 26 battues
organisées. On évalue sont territoire à plus de 150 km2.

Naissance d'une légende
L'histoire commença en décembre 1975, lorsque des forestiers de Rambervillers
découvrirent les empruntes d'un carnassier qu'ils ne purent identifier. En cette même
période, le grand gibier d'une propriété close de la région connut des vélléités de migration,
sans que cela n'inquiète particulièrement la population.
Dans la nuit du 27 au 28 mars de l'année suivante, sept moutons furent retrouvés égorgés à
Domèvre-sur-Durbion. On pensa tout d'abord à l'oeuvre de chiens errants. Le 30 mars au
soir, dix boeufs furent attaqués à leur tour à Moriville. Dans la nuit du 31 mars au 1er avril,

une villageoise vit une biche se faire tuer à la lisière de la forêt de Romont. Dans la
même nuit, douze moutons connurent le même sort à Hadigny-les-Verrières. Le carnage
continua alors : un taurillon étranglé le 16 avril à Domèvre-sur-Durbion, un poulain égorgé le
27 à Rehaincourt, dix-sept brebis et quatre agneaux étranglés à la ferme du Bouzillon près
de Rambervillers ; huit moutons le 5 mai, trois le 6, vingt-et-un autres le 6 mai. Six le 22 mai
et trois le 2 juin. Puis l'animal disparut aussi mystérieusement qu'il était apparu.


La chasse
Dès le 1er avril, une battue fut organisée, sans succès. Le 8 avril, on aperçut la Bête à
Ortoncourt où une battue fut organisée. Le prédateur fut tiré à moins de 50 mètres, sans plus
de succès. La Bête tua ou blessa trente quatre brebis dans la nuit qui suivit à Hadigny-les-
Verrières. On organisa une seconde battue où la Bête fut tirée à 20 mètres sans que la
décharge ne l'atteigne. Le même jour, la Bête essuya une vingtaine de coups de feu sans
être blessée. De nombreuses battues furent organisées suite aux agressions : le 19 avril à
Domèvre-sur-Durbion, le 21 à Hadigny-les-Verrières, le 30 à Rambervillers, deux à
Girecourt/D., une à Deycimont, une à Prey et à Jussarupt. De même, les habitants
organisèrent d'eux même des traques "sauvages" à chaque signalement de la Bête.
Le fait est que la Bête sut éviter tous les pièges, toutes les traques. Seul un camionneur eut
l'occasion de la tuer, l'évitant alors qu'elle traversait la route. Sans doute mise en alerte par
les coups de semonce, cette dernière adopta des stratégies pour éviter les chasseurs : elle
attendait par exemple que les rabatteurs arrivent sur elle pour se couler entre leurs lignes et
repartir loin des chasseurs. Les autorités administratives mirent en place diverses
techniques, firent appel aux volontaires, et même à l'armée. De 60 personnes mobilisées, le
nombre passa rapidement à 250. On fit venir des chiens spécialement pour suivre la trace de
la Bête, mais ces derniers refusèrent de donner la chasse. Puis un chien policier de Vesoul,
"le meilleur", fut amené. Ce dernier suivit bien la piste, mais attaché à son maître, il
n'avançait pas très vite, laissant le temps à la Bête de fuir. Cette dernière, poursuivie le 29
avril, sauta un grillage de 1 mètre 50 et réussit à s'enfuir encore une fois.
Changement de stratégie : les autorités décidèrent de mettre en place quatre affûts à
Rambervillers, Gérardmer, Xonrupt, et à la Bresse durant 15 jours. Le bétail fut rentré à
l'étable à l'exception de quelques animaux mis en appât près des affûts, mais la Bête ne se
montra pas. Puis elle gagna les Hautes-Vosges avant de redescendre du côté alsacien où
elle ne fit plus parler d'elle.


Un mystère
De nombreuses hypothèses furent faites pour identifier l'animal. Un témoin parle d'une bête
"de 60 kilos" aux "oreilles droites" et à la "queue pendante", à la robe "gris-jaunâtre" ou
"rougeâtre", plus grand qu'un berger-allemand. D'autres trouvèrent une ressemblance au
loup. Des poils retrouvés ont permis de conclure à un canidé, sans plus. Les photos
existantes sont de trop mauvaise qualité pour tirer une conclusion. Les méthodes utilisées
par la Bête pour tuer ses proies restent précises et efficaces, contrairement à ce que feraient
des chiens devenus sauvages... De même, cette façon de dépecer la proie, commençant par
l'épaule, serait propre au loup. Mais dans ce cas, d'où venait-il ?
Une hypothèse plus rocambolesque fait état d'une vengeance : Un gros propriétaire de
chasse, dans les terres duquel les premiers gros gibiers tués furent retrouvés, su s'attirer les
foudres de paysans alentours en entretenant de mauvaises relations de voisinage. La Bête
pourrait être un chien dressé dans le but de tuer le gros gibier dans ses terres de chasse. Ce
chien serait alors devenu incontrôlable. Mais... Ce même propriétaire aurait vu, dans le
même temps, ses deux chiens de garde disparaître, ce qui laisserait penser que ce sont ces
derniers les responsables. Rumeurs, sous-entendus, on-dit...

Conséquences
De petite histoire locale, la Bête des Vosges connut son heure de célébrité, de la presse
régionale qui faisait écho quotidiennement de la situation, à la presse nationale qui n'hésitait
pas à user du style communiqué de guerre, illustrant les articles d'images de troupes, fusils
ou canons, titrant : "la Bête se terre", "Conseil de guerre à Hadigny", "Rambervillers, la Bête
aux portes de la ville" par exemple. De même, l'exagération était de mise : "On ne laisse plus
les enfants sortir dans la campagne" ou faisant état de la mise en place d'un plan ORSEC.
La Bête attira des "chasseurs de primes", tels des spécialistes de safari ou cet autre,
promettant d'abattre la Bête en un mois maximum pour la modique somme de 5000 francs
(plus logement, nourriture, cartouches et frais). Des radiesthésistes s'efforcèrent de trouver
la cache de la Bête.
Localement, l'affaire eut certainement des répercutions sur le braconnage, les battues
constituant un bon alibi pour se promener fusil à la main. Des chiens errants ou en
promenade autour du domicile de leur maître passèrent de vie à trépas. Le muguet put enfin
pousser tranquillement sans que personne ne vienne arracher ses précieux petits grelots et
les promenades dominicales en forêt se firent plus rares.

1994.
La bête des Vosges est l’un des sujets de discussion préféré des autochtones. Dans le
massif, tout le monde se souvient de cet être étrange qui sévit de 1977 à 1988. Poulaillers
attaqués, chevaux blessés, au moins 200 moutons égorgé... On ne compte plus les victimes.
Un loup ? Un renard ? Un chat sauvage ? Mystère jamais résolu, car personne n’a pu
apercevoir la bête : ni les chasseurs, ni les gendarmes, ni les militaires ! Elle a fait couler du
sang et de l’encre. En 1994, le loup des Vosges (ou plutôt la louve) a pris le relais, mais il
était moins discret : il a été filmé par un amateur.
La mobilité de l’animal, (dans les limites normales d’un loup) et son appari-tion brutale
inquiétèrent. A cela, l’on vint greffer une rumeur de puissance et d’invulnérabilité de l’animal.
Il échappait aux pièges, poisons, et battues de la gendarmerie même l’armée se préoccupa
de la capture de la bête.

Il eut vite été clair pour certains que l’animal agissait selon un comportement bien déterminé,
et qu’elle devait être contrôlée par un homme. Une voiture se trouvant près des lieux
d’apparition de l’animal fut suspec-tée de guider l’animal par l’envoi de signaux
radioélectriques. Un coupable fut vite désigné ; un grand propriétaire élevant des moutons
(qui sera transformé au fil des récits en ancien officier SS), un mouvement écologiste, ou
bien des voisins malveillants.
Aucune réaction spectaculaire, ni du côté religieux, ni du côté des autori-tés civiles ne suivit.
Le mythe ne pût se créer et l’on ne parla plus de la Bête des Vosges. Il y eut pourtant bien
des dizaines de moutons tués. Mais cela resta un simple fait divers dû à des loups. Il y a des
faits troublants, des blessures particulières et des descriptions concordantes sur l’animal.
L’on peut toutefois dire, sans trop s’avancer que certaines victimes autrefois placée dans les
catégories « dévorée par un loup » se seraient retrouvées dans la catégorie « dévorée par la
bête ».




voila je met cette histoire car ma famille ( dons mon grand pere et ces frere on participe a cette battue ) et sa me touche vraiment que des gens lisent attentivement cette histoire
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MessageSujet: Re: la bete des vosge   la bete des vosge Icon_minitimeMer 25 Juil - 14:08

lol! Tien j'ai cru déja voire sa quelque part lol!
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